Sur les traces de Jean Louis BOISSEAU


Jean Louis est l'oncle d'Edouard Alexandre BOISSEAU et il jouera un rôle important dans sa vie. Il m'a paru donc important de tenter de retracer son histoire, afin de mieux comprendre le contexte de vie de mon ancêtre mystérieux.

Jean Louis BOISSEAU, frère de Jean François Abraham BOISSEAU (Sosa 32), est né le 13 octobre 1804 aux Autels St Eloy (devenu Les Autels-Villevillon en 1835), au lieu dit du Grand Aunay. Ils sont les fils de Louis BOISSEAU (Sosa 64) et de Jeanne Françoise POMMIER (Sosa 65).

Le 9 mai 1842, il a 37 ans lorsqu’il épouse Justine GUIGNARD, 34 ans, dans le village voisin de La Bazoche Gouet, Justine habite chez ses parents dans ce village. Le mariage est célébré en présence de son frère Jean François Abraham qui est témoin, et de leur père, Louis, originaire de La Bazoche Gouet. Le mariage est sans doute un peu précipité, car Justine est enceinte de plus de deux mois.

Jean Louis et Justine habitent aux Autels-Villevillon, à la Philippoterie, terrain mitoyen au sud du Petit Aunay. Les deux frères sont donc voisins.


A l'époque, Jean Louis est bordager, c'est à dire qu'il est cultivateur sur une petite exploitation de 5 à 10 ha, qui fournit à peu près de quoi vivre (ces exploitations étaient nommées des borderies ou bordages). Sa femme est aide cultivatrice.

Sept mois après leur mariage, Justine Virginie naîtra le 22 décembre 1842, mais ne vivra que deux petits jours, pour s'éteindre le 24 décembre. Deux autres enfants suivront, nés aux Autels-Villevillon, à la Philippoterie : Justine Dieudonné le 24 avril 1844, puis Jean Pantaléon le 27 juillet 1845. Jean Pantaléon, premier fils de Jean Louis, sera le filleul de Jean François Abraham, qui aura la fierté de le déclarer à la mairie à sa naissance. Les deux frères semblent très proches.

En 1846, Jean Louis habite le Petit Aunay lorsqu’il déclare le décès de leur père, Louis, le 24 décembre. Louis vivait au Petit Aunay chez son fils Jean François Abraham depuis la mort de sa femme. Triste date pour un Noël en famille, qui lui rappelle sans doute le décès de son premier enfant quatre ans plus tôt.

Jean Louis et sa famille vont quitter Les Autels-Villevillon au début de l'année 1847. Ils partent s'installer dans le village d’Arville, situé à 14 km du Petit Aunay, dans le département voisin. Arville est un petit village de moins de 400 habitants, à environ de 3h de marche des Autels-Villevillon. On y découvre une magnifique commanderie des Templiers.

 

Commanderie des Templiers - Arville - Loir et Cher
Source : www.passion-patrimoine.fr

Leur second fils, Louis Denis Justin y naîtra le 16 juin 1847, au lieu dit « Les Basses Pinsonnières » où sa famille a emménagé. Trois ans plus tard, la famille s'agrandira encore avec la naissance d'Auguste René en 1850.


Le recensement de 1851 nous confirme que Jean Louis vit à Arville avec sa femme Justine et leurs quatre enfants, lors de l’épidémie qui toucha le Petit Aunay.


Le 2 octobre 1851, Justine mettra au monde un enfant qui ne vivra que 15 jours, Alphonse Dieudonné Louis.

C'est dans ce contexte que Jean-Louis, devenu tuteur des 6 orphelins de son frère, et sa femme Justine, décideront de recueillir Edouard Alexandre, mon ancêtre, âgé de 4 ans.




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